Lors de la convention nationale du Nouveau Centre le 12 décembre dernier, le Président Hervé Morin a rappelé les grandes orientations de notre mouvement : « une société apaisée, une société de la reconnaissance et une société de la tolérance ».
Les échos du dernier conseil municipal me laissent penser que ces valeurs font aujourd'hui défaut à certains élus de Valence. Ne comptez pas sur moi pour me réjouir ou pour ajouter de l'huile sur le feu des divisions de la majorité municipale. La destabilisation de l'exécutif municipal, qui est une conséquence directe de la gestion du premier magistrat de notre ville, est une très mauvaise nouvelle pour les Valentinois. Etant absent, je me réjouis de ne pas avoir pris part à ce triste spectacle.
Les élus devraient être attentif à ne pas monter les composantes de notre commune les unes contre les autres: les sédentaires contre les nomades, les automobilistes contre la police municipale, les quartiers contre le centre ville, les jeunes contre nos ainés, les communes contre l'agglo, les élus contre les employés municipaux, les commerçants du centre ville contre ceux des Couleures, le passé contre le présent....
Il n'est pas simple de gouverner surtout lorsque l'élection est comme à Valence acquise sur une alliance réalisée en 24 heures entre le PS et les "verts et citoyens" qui ont passé des mois à s'opposer durant la campagne municipale. Le respect des diverses sensibilités, tant dans l'opposition que dans la majorité, est essentielle pour le bon fonctionnement de la démocratie municipale.
Voilà deux ans que l'atmosphère des conseils municipaux est plus que tendue. Je forme le voeu que l'on revienne à plus de sérénité et de calme, et que le respect entre élus de tous bords contribue à créer une ambiance de travail apaisée au service des Valentinois.